
Erreur 503 : surcharge sensorielle détectée. Merci de patienter pendant le redémarrage du système limbique.
Nous effectuons actuellement une mise à jour émotionnelle. Revenez plus tard.
Ces jours-ci, mon cerveau affiche une page blanche.
Comme un site WordPress qu’on aurait trop trituré, trop mis à jour, trop sollicité sans jamais sauvegarder. Il rame, il mouline, il bloque.
Et moi, freelance devant mon ordi, je regarde le curseur clignoter dans le vide, en espérant qu’une idée veuille bien charger.
Symptômes d’un bug interne
Quand mon système nerveux entre en surcharge, ça ressemble à ça :
- Chargement infini des pensées : je commence une tâche, puis une autre, puis je me perds.
- Plugin de motivation désactivé : je sais ce que je devrais faire… mais impossible de m’y mettre.
- Notifications émotionnelles en boucle : inquiétude, frustration, fatigue, tristesse.
- Interface utilisateur HS : je suis là, physiquement, mais mentalement ? Déconnectée.
- Base de données saturée : trop d’infos, trop de bruit, plus de place pour réfléchir.
Bref, mon cerveau plante. Et ça ne se répare pas avec un simple CTRL+ALT+SUPPR.
Que faire quand le système plante ?
Parfois, quand plus rien ne marche, j’arrête même d’essayer.
Je me fais un café ou un chocolat chaud, je mets Netflix et je cherche un film-doudou à regarder.
Ou bien je tape ma meilleure sieste, parce que franchement, je suis incapable de faire mieux.
Et quand je n’ai plus d’énergie pour penser, je prends mon iPad, j’ouvre Instagram, et je gribouille, sans pression.


Si vous sentez aussi que votre cerveau rame dans la semoule, pas de panique : voici quelques gestes doux pour redémarrer en douceur.
1. Débrancher, vraiment
Fermer l’ordi.
Fermer les yeux.
Sortir prendre l’air, écrire à la main, gribouiller.
Revenir à quelque chose de plus sensoriel que numérique.
2. Activer le mode « économie d’énergie »
Aujourd’hui, je ne vais pas créer un site de A à Z.
Mais peut-être que je peux faire une to-do ultra simple.
Ou juste noter des idées pour plus tard.
Ou même… ne rien faire du tout. Et c’est ok.
3. Créer hors ligne
Même sans wifi, même avec deux barres de 4G : je peux écrire un brouillon dans un carnet.
Dessiner des structures de pages sur un coin de nappe.
Réfléchir aux mots que j’ai envie de partager quand ça ira mieux.
4. Accepter la mise en veille
Mon cerveau n’est pas une machine.
Parfois, il tombe en panne parce qu’il a trop tourné.
S’arrêter, ce n’est pas échouer.
C’est se préserver.
L’après-bug : ce que ça m’apprend
Ces pannes internes me rappellent une chose essentielle : ralentir fait partie du chemin.
On ne peut pas créer, accompagner, coder ou imaginer en permanence.
Le repos est un plugin invisible, mais essentiel.
Il optimise tout le reste, en douce.
Et puis… on n’est pas seules.
Beaucoup de freelances vivent ces phases où tout paraît bloqué.
Parfois, on a juste besoin d’un moment en mode maintenance pour redémarrer un peu plus en paix.

C’est un peu ce que je ressens après ces moments-là : comme une tasse chaude posée sur un plaid, les idées reviennent doucement, sans se presser.
En guise de conclusion
Merci de votre patience pendant les travaux.
La créatrice du site revient bientôt, plus légère et plus humaine.
Prenez soin de votre système.
Même les cerveaux les plus brillants ont besoin de redémarrer.
Et vous, quels sont vos gestes de secours quand votre cerveau plante ?
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